La facturation à l'utilisation s'impose

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Anya
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Re: La facturation à l'utilisation s'impose

Message par Anya »

:eh:

Insolite
Publié le 07 février 2011 à 12h03 | Mis à jour à 12h03
7000$/mois pour l'internet illimité au Turkménistan

Agence France-Presse
Achkhabad

Vous voulez bénéficier de tous les avantages de l'Internet haut débit au Turkménistan? Les télécoms de ce pays d'Asie centrale vous proposent ce service pour 6821,05 dollars par mois, taxe (TVA) comprise.

Le client bénéficiera ainsi d'un débit de 2048 kilobits par seconde (kb/s) sans limite de téléchargements, selon le site internet http://www.online.tm" onclick="window.open(this.href);return false;, le fournisseur d'accès Internet de TurkmenTelekom, le monopole des télécommunications dans ce pays d'Asie centrale.

Pour une vitesse moindre de 1024 kb/s il faudra débourser tout de même 3410,53 dollars. À 64 kilobits par seconde, l'abonnement mensuel ne coûte que 213,16 USD, mais à cette vitesse, il faudra s'armer de patience.

D'autres tarifs s'appliquent si le client est prêt à limiter son trafic. Ainsi, pour une vitesse de 64 kb/s avec un trafic limité à deux gigas, il ne vous en coûtera que 43,12 dollars.

Le Turkménistan, une ex-république soviétique d'Asie centrale, est l'un des pays les plus reclus et autoritaires de la planète.

Jusqu'en 2008, les particuliers ne pouvaient pas faire installer l'internet à leur domicile, et le premier café doté d'ordinateurs reliés au web n'a ouvert ses portes que début 2007.

http://www.cyberpresse.ca/actualites/in ... ction_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
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GI.Joe
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Message par GI.Joe »

Anya a écrit : :eh:

Insolite
Publié le 07 février 2011 à 12h03 | Mis à jour à 12h03
7000$/mois pour l'internet illimité au Turkménistan

Agence France-Presse
Achkhabad

Vous voulez bénéficier de tous les avantages de l'Internet haut débit au Turkménistan? Les télécoms de ce pays d'Asie centrale vous proposent ce service pour 6821,05 dollars par mois, taxe (TVA) comprise.

Le client bénéficiera ainsi d'un débit de 2048 kilobits par seconde (kb/s) sans limite de téléchargements, selon le site internet http://www.online.tm" onclick="window.open(this.href);return false;, le fournisseur d'accès Internet de TurkmenTelekom, le monopole des télécommunications dans ce pays d'Asie centrale.

Pour une vitesse moindre de 1024 kb/s il faudra débourser tout de même 3410,53 dollars. À 64 kilobits par seconde, l'abonnement mensuel ne coûte que 213,16 USD, mais à cette vitesse, il faudra s'armer de patience.

D'autres tarifs s'appliquent si le client est prêt à limiter son trafic. Ainsi, pour une vitesse de 64 kb/s avec un trafic limité à deux gigas, il ne vous en coûtera que 43,12 dollars.

Le Turkménistan, une ex-république soviétique d'Asie centrale, est l'un des pays les plus reclus et autoritaires de la planète.

Jusqu'en 2008, les particuliers ne pouvaient pas faire installer l'internet à leur domicile, et le premier café doté d'ordinateurs reliés au web n'a ouvert ses portes que début 2007.

http://www.cyberpresse.ca/actualites/in ... ction_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
:lol: :lol:

C'est "drôle" car depuis un certain temps je m'intéresse au Vanuatu (un pays magnifique dans dans le Pacifique Sud près des iles Fidji). C'est un pays de 220 000 habitants et la bande passante pour tout le pays est de 4M/s (moins que la plupart d'entre-nous avons) :gla: et ça coûte environ $ 700/mois pour une connection 1M/s :gla:

Petite anecdocte sur ce pays : ils ont obtenu leur indépendance en 1980 (chanceux qu'ils sont :cry: )
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Anya
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Re: La facturation à l'utilisation s'impose

Message par Anya »

Le blogue d'Alain Brunet
Le Lundi 7 février 2011 | Mise en ligne à 15h06
Téléchargement illimité: où sont les… limites ?

Image
Konrad von Finckenstein, président du CRTC

Ainsi donc, le gouvernement conservateur s’est imimiscé dans les décisions du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications du Canada (CRTC), décision portant sur la tarification du téléchargement illimité. Une pétition de 168,000 personnes a mené le pouvoir fédéral à casser la décision du CRTC qui préconisait faire payer plus à TOUS ceux qui téléchargent plus - ce que certains petits fournisseurs d’accès permettent d’éviter à leur clientèle.

«Le président du conseil, Konrad von Finckenstein, a déclaré jeudi aux membres d’un comité des Communes que l’introduction de la facturation à l’usage pour les revendeurs serait retardée d’au moins 60 jours après la date prévue du 1er mars», a indiqué la Presse Canadienne.

Que penser de tout ça ?

En ce qui me concerne, l’addition de deux problèmes distincts crée une vaste confusion dans le contexte canadien.

D’une part, nous payons plus cher notre connexion internet que dans la plupart des marchés, sinon la totalité des marchés de cette petite planète. Au Canada, les fournisseurs d’accès internet justifient ces coûts par la petitesse de notre marché et le coût des infrastructures. Vraiment ? À la fin des années 90, la connexion internet au Canada était parmi les moins chères au monde, elle est aujourd’hui la plus chère. Soudaine petitesse du marché ? Hmmm… Beaucoup de mal à avaler ça. Alors ? Les utilisateurs-payeurs sont de plus en plus conscients de cette croissance des coûts d’abonnement, d’où cette levée de 168 000 boucliers.

D’autre part, l’engorgement de la bande passante par une minorité d’internaute est un fait objectif. Plus ou moins 14 % des internautes occupent 83% de la bande passante. Un demi-million d’abonnés contre 8,5 millions. Pourquoi faire, pensez-vous ? Pour télécharger et téléverser sans payer un rond. Les fournisseurs d’accès internet le savent fort bien, plusieurs ont déjà entrepris de tarifer à la hausse les plus actifs téléchargeurs-téléverseurs. Or, il y a fort à parier que ces revenus supplémentaires engrangés ne décourageront pas les utilisateurs actifs. Ces derniers sont conscients qu’il vaille mieux payer un supplément mensuel pour accéder à des contenus qu’ils ne pairont jamais directement. De leur côté, les fournisseurs d’accès internet continuent de prétendre qu’ils sont d’innocents transporteurs et qu’ils ne sont pas responsables de la nature des échanges de leurs clients. Dans cette logique, ils ne sont pas responsables du piratage et refusent conséquemment tout partage de leurs revenus. Qui plus est, ils prétendent vouloir réguler le trafic en faisant payer davantage les plus gourmands téléchargeurs !!! Allez ensuite convaincre les consommateurs canadiens d’une connexion graduée. Il sont déjà en beau fusil de payer trop cher leur connexion de base !

Voilà donc deux problèmes distincts qui s’additionnent et créent cette confusion. Le prix trop élevé de la connexion internet exclut d’emblée toute gradation avec pour objectif (hypothétique)de partager les bénéfices avec les créateurs de contenus. Si les FAI ne sont pas contraints de partager, leurs augmentations de tarifs sont assez discutables merci. Dans un contexte où le prix de la connexion de base serait nettement inférieure aux prix actuels (comme c’est le cas en Europe, en Asie ou dans plusieurs marchés des USA), les consommateurs seraient disposés à consentir à des hausses s’adressant au plus gros téléchargeurs de contenus, à condition bien sûr que ces revenus soient ensuite partagés avec les fournisseurs de ces contenus. Nous n’en sommes vraiment pas là.

http://blogues.cyberpresse.ca/brunet/20 ... CRAN1POS14" onclick="window.open(this.href);return false;
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Anya
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Re: La facturation à l'utilisation s'impose

Message par Anya »

Internet illimité
Le CRTC revient sur sa décision

Agence QMI
08/02/2011 13h33

OTTAWA – Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes a suspendu la mise en œuvre de ses récentes décisions sur la facturation des services Internet de résidence et a annoncé mardi la mise sur pied d’une instance qui réexaminera ces mesures.

Les mesures annoncées la semaine dernière devaient cibler les clients de petits fournisseurs de services Internet (les petits FSI).

«Les fortes préoccupations que les Canadiens ont exprimées à cet égard indiquent clairement la place intrinsèque qu'occupe désormais l'Internet dans nos vies», a déclaré par voie de communiqué Konrad von Finckenstein, président du CRTC.

Selon M. Finckenstein, l’approche du CRTC reposera désormais sur deux principes: les consommateurs ordinaires desservis par les petits FSI ne devraient pas avoir à financer la bande passante utilisée par les plus grands consommateurs des services Internet de résidence; et les consommateurs ont tout intérêt à ce que les petits FSI, qui offrent des solutions de rechange concurrentielles aux entreprises titulaires, continuent à le faire.

Dans ses décisions rendues publiques la semaine dernière, le CRTC autorisait les grands distributeurs à modifier leurs pratiques de facturation et à exiger des clients des services de résidence des petits FSI de payer des frais additionnels s'ils dépassaient certaines limites précises d'utilisation de la bande passante. Ces mesures sont suspendues pour le moment.

Les parties intéressées à soumettre leurs opinions sur la question peuvent en faire la requête au secrétaire général du CRTC par télécopieur au 819 994-0218.

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Skeletan
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Re: La facturation à l'utilisation s'impose

Message par Skeletan »

Ils vont revoir la décision à propos des petits fournisseurs. Ça ne changera probablement rien pour les clients des principaux fournisseurs comme Bell, Vidéotron, Roger. Je pense qu'ils devraient revenir sur la décision qui permet dorénavant aux gros fournisseur d'imposer une limite de téléchargements. Avec toutes les nouvelles technologies maintenant disponibles et accessibles sur Internet, c'est complètement ridicule d'imposer une limite. Je ne peux plus écouter des émissions sur TOU.TV depuis que la décision a été mise en place. En fait, je ne regarde plus de vidéos du tout. Ça ne devrait pas être comme ça. Pas en 2011 quand pratiquement tout ce qu'on fait est sur Internet et que c'est un moyen de communication, selon moi, essentiel. Ce qui va se passer, c'est que probablement seulement les plus riches vont pouvoir se permettre d'utiliser les technologies sur Internet. Quand on est sans enfant, ça peut aller. Mais une limite de 60 GB à 55$ pour une famille de 4, c'est ridicule. Si tes enfants regardent des vidéos sur Youtube ou ailleurs, le 60 GB arrive vite.
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Mimosa
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Re: La facturation à l'utilisation s'impose

Message par Mimosa »

Skeletan a écrit : Ils vont revoir la décision à propos des petits fournisseurs. Ça ne changera probablement rien pour les clients des principaux fournisseurs comme Bell, Vidéotron, Roger. Je pense qu'ils devraient revenir sur la décision qui permet dorénavant aux gros fournisseur d'imposer une limite de téléchargements. Avec toutes les nouvelles technologies maintenant disponibles et accessibles sur Internet, c'est complètement ridicule d'imposer une limite. Je ne peux plus écouter des émissions sur TOU.TV depuis que la décision a été mise en place. En fait, je ne regarde plus de vidéos du tout. Ça ne devrait pas être comme ça. Pas en 2011 quand pratiquement tout ce qu'on fait est sur Internet et que c'est un moyen de communication, selon moi, essentiel. Ce qui va se passer, c'est que probablement seulement les plus riches vont pouvoir se permettre d'utiliser les technologies sur Internet. Quand on est sans enfant, ça peut aller. Mais une limite de 60 GB à 55$ pour une famille de 4, c'est ridicule. Si tes enfants regardent des vidéos sur Youtube ou ailleurs, le 60 GB arrive vite.

Exact !

Ici je n'ai pas le choix, y'a QUE Vidéotron ... Et mon forfait compte 40GB ... Disons que .. Ça arrive vite !
Because they don't have a voice, you'll never stop hearing mine.

Great minds discuss ideas. Average minds discuss events. Small minds discuss people. - Eleanor Roosevelt
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Anya
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Re: La facturation à l'utilisation s'impose

Message par Anya »

Publié le 09 février 2011 à 06h00 | Mis à jour à 06h00
Le «nettisme»
Mario Roy
La Presse

C'est l'étincelle qui a fait sauter le circuit! La décision du CRTC sur la tarification des services internet en fonction de l'usage, que le gouvernement Harper a répudiée, est en train de se transformer en véritable guerre de tranchées.

Sur un thème qui mêle consommation, technologie et culture, l'opinion publique a en effet accroché. Et vaincu, le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes a annoncé, hier, qu'il consulterait le public avant de statuer à nouveau dans un avenir indéfini...

Il est remarquable que, cette fois, ce soit la tuyauterie de l'internet qui est en cause, et non son contenu. Pourtant, les questions de fond sont un peu les mêmes. Qui paiera? Et comment? Cependant, ces questions simples sont embrouillées par deux phénomènes.

Un, par l'impression qu'ont beaucoup de Canadiens de payer trop cher pour un service moins coûteux et plus efficace en maints endroits dans le monde. Exact ou pas? Peu importe pour l'instant, car cela relève d'un débat qui n'est pas celui du mode de tarification. Mais, de fait, il faudra bien que les grands fournisseurs de service internet (FSI) s'expliquent un jour à ce sujet.

Deux, la discussion actuelle est colorée par ce que nous serions tentés d'appeler le «nettisme»(!). C'est-à-dire une tournure d'esprit forte et articulée, fondée sur la culture de la gratuité, la gratification de l'échange paritaire et la méfiance à l'endroit des «gros». Depuis l'apparition de l'internet, on le sait, la gratuité et l'échange ont chamboulé l'économie mondiale de l'information et de la culture; le plaisir de défier les «gros» a joué dans les succès d'Apple, de Linux et de milliers de petits logiciels gratuits.

Ainsi, c'est au nom des petits FSI que les utilisateurs les plus voraces d'internet s'opposent à la tarification en fonction de l'usage envisagée par le CRTC. Et qu'ils applaudissent le gouvernement Harper - ce qui, en soi, ne manque pas de sel!

Or, ce segment ne compte que pour moins de 6% du marché.

Certes, cela ne veut pas dire que ces gens ont tort. Ainsi, il est juste de souhaiter le maintien d'une concurrence réelle et diversifiée. Juste aussi, on l'a vu, de poser des questions sur les marges de profits et l'efficacité des gros FSI.

Cependant, sachant que l'utilisateur moyen consomme 15,4 GB par mois, on ne voit pas par quelle justice immanente il paierait le même tarif que le consommateur boulimique qui en avale plus de 250 (un seul film HD, par exemple, «pèse» 3,2 GB). En outre, la demande de bande passante sera en 2014 cinq fois plus grande qu'en 2009, ce qui implique le financement des infrastructures nécessaires.

C'est gros. Complexe. Et ce n'est pas gratuit.

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Jasmin
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Re: La facturation à l'utilisation s'impose

Message par Jasmin »

Facturation d'internet à l'utilisation : la bataille se poursuit

La lutte opposant les fournisseurs de services internet canadiens aux internautes réclamant un retour des forfaits d'accès illimités passe au second round. Prochaine étape : gagner la faveur du grand public, en passant cette fois par les médias traditionnels.
Pour en savoir plus
CRTC | Skype | Konrad von Finckenstein | Stephen Harper | Opérateurs et FAI
Du côté du Canada anglais, où la partie se joue plus sérieusement qu'au Québec, des porte-parole de l'industrie des télécommunications ont fait des sorties publiques remarquées, ces derniers jours, afin d'effrayer les signataires d'une pétition en ligne enjoignant le CRTC à revoir sa décision, au sujet de la facturation de l'accès à internet.

La semaine dernière, un éditorial dans le réputé magazine Maclean's, propriété du groupe torontois Rogers Media, torpillait l'intervention du premier ministre Stephen Harper dans ce processus, ce qui a réellement motivé le revirement du CRTC. « À une autre époque, le gouvernement consultait les parties affectées par ses politiques, et pesait les conséquences de ses décisions. Aujourd'hui, tout ce qu'il faut, ce sont deux pouces et un BlackBerry », peut-on y lire.

L'organisme à but non lucratif OpenMedia compte réagir à cette nouvelle fronde. Ayant organisé avec succès la pétition qui a initialement fait réagir tant Stephen Harper que le CRTC, OpenMedia lance cette fois une campagne de financement en ligne, afin, notamment, d'acheter de l'espace publicitaire dans les grands quotidiens du pays.

« L'attitude de ces grandes entreprises est élitiste, condescendante et insultante pour le consommateur. Nous devons organiser une défense structurée à cette nouvelle attaque », explique Steve Anderson, codirigeant de l'organisme, sur son blogue. M. Anderson invite les internautes à visiter le site openmedia.ca/drive pour en apprendre davantage sur la position de son organisme.

Facturer selon l'usage : une mesure contestée

Au début de février, le CRTC a autorisé les propriétaires des réseaux par lesquels passe le signal internet, à faire payer les revendeurs indépendants selon leur volume d'utilisation. Pour ceux-là, ça signifie la fin des forfaits d'accès illimités, une décision qui affecte, au plus, 6 % des internautes au pays.

Konrad von Finckenstein, président du CRTC, a résumé l'affaire en une phrase qui tient bien en moins de 140 caractères : « Les utilisateurs ordinaires ne devraient pas être obligés de subventionner les grands utilisateurs. » OpenMedia n'a pas tardé à réagir, créant une pétition en ligne rapidement signée immédiatement par plusieurs dizaines de milliers d'internautes inquiets de cette décision. Selon l'OBNL de Vancouver, l'autorisation de facturer selon l'usage nuirait à l'innovation et à l'entrepreneuriat canadiens.

Les grands fournisseurs de services internet étant également propriétaires de réseaux de télévision, OpenMedia estime qu'ils en profitent également pour fermer la porte à des services étrangers concurrents, comme Netflix, Skype et autres, qui contribueraient à réduire le prix des services de communication au Canada.

« C'est l'avenir de notre économie, de notre capacité d'innover et de notre démocratie qui se joue présentement, écrit l'organisme à but non lucratif sur son blogue. Nous avons connu du succès depuis un mois, et il faut s'y remettre afin de prévenir l'interférence de ces entreprises dans le processus d'audiences publiques du CRTC. »
........................
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Re: La facturation à l'utilisation s'impose

Message par .anthurium. »

Beppo a écrit : Il en a été question hier aux nouvelles et le lecteur a fait part que 83% de la bande passante était utilisée par 14% des utilisateurs. Toutefois, tout le monde paie le même prix. Pourquoi le principe des compteurs d'eau, par exemple, ne pourrait s'appliquer ici? Tu en utilises plus, tu paies plus.
Je suis d'accord avec toi.
Prière et chant religieux
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Notre famille compte un nouveau membre à aimer.
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Anya
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Re: La facturation à l'utilisation s'impose

Message par Anya »

Facturation à l'utilisation
Le revirement de Bell ne bénéficiera pas aux internautes

Agence QMI Stefania Moretti ARGENT
30/03/2011 17h22

Bell a beau avoir fait volte-face en abandonnant le projet de tarification à l’usage pour les services internet de gros, cela ne change rien au fait que les Canadiens paient encore trop pour utiliser le web, selon un expert en commerce électronique.

À la place de la facturation à l’usage, ou UBB (« usage-based billing »), la compagnie a choisi de mettre en place un système de tarification au volume global (TVG). En vertu de ce système, les grossistes, ou fournisseurs de services internet (FSI) tiers, doivent payer en fonction de leur volume global d’utilisation.

Décision CRTC

Une controverse avait éclaté plus tôt cette année, après que le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) eut autorisé le système de tarification à l’usage de Bell. Selon ses détracteurs, cette tarification aurait obligé les FSI tiers à cesser de proposer des abonnements illimités à leurs clients finaux, les consommateurs. Elle aurait aussi contribué à faire augmenter la facture des internautes.

Mais selon Michael Geist, professeur à l’Université d’Ottawa, en abandonnant l’UBB et en annonçant le TVG, Bell s’est contenté de substituer un acronyme par un autre. C’est ce que M. Geist, qui est également titulaire de la Chaire de recherche du Canada en droit d'Internet et du commerce électronique, explique sur son blogue.

Bell demande désormais aux grossistes, comme TekSavvy, 200 $ par téraoctet. Chaque gigabit que les grossistes utilisent en plus leur est facturé 29,5 cents. Quoi qu'il en soit, les internautes clients de Bell paient, eux, 5 $ par gigabit supplémentaire.

« Les problèmes de la tarification à l’usage qui touchent la majorité des internautes canadiens restent les mêmes », selon M. Geist.

Les Canadiens paient trop cher

Le Canada est l’un des seuls pays de la planète où la plupart des fournisseurs d’accès à internet utilisent une forme ou l’autre de tarification à l’usage, selon l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE).

Dans les pays où ces systèmes n’existent pas, il n’y a donc pas de facturation en cas de dépassement de forfait, mais les vitesses de téléchargement sont plus lentes.

« Le système canadien de facturation à l’usage ne dépend pas des coûts. Il repose, à la place, sur la dynamique de marché et sur le manque de concurrence », écrit M. Geist sur son blogue.

La tarification de type UBB, qui existe depuis des années, a commencé à perdre du terrain lorsque des services de diffusion par flux (« streaming ») comme Netflix sont venus concurrencer les offres vidéo des grandes compagnies de télécommunications.

Selon Michael Geist, une intervention de nature politique ou réglementaire est nécessaire pour développer la concurrence au Canada.

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Ely
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Re: La facturation à l'utilisation s'impose

Message par Ely »

NON! :O on a des monopoles au Canada!!! J'aurai jamaiiiis pensée ça :sarcastic:
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Anya
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Message par Anya »

Internet: oui à la tarification en fonction de la vitesse
15 novembre 2011 à 19h17

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Vincent Brousseau-Pouliot
La Presse

Bell et les autres grands fournisseurs d'accès internet pourront maintenant faire payer les petits fournisseurs indépendants rattachés à leurs réseaux en fonction de la vitesse de téléchargement utilisée par leurs clients résidentiels.

Les petits fournisseurs indépendants, qui desservent 6% des internautes au pays, pensent que leur facture montera en flèche avec les nouveaux tarifs imposés mardi par le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC). «Les tarifs sont exorbitants. Ils me font sauter en bas de ma chaise. À long terme, la facture va augmenter», dit Jean-Philippe Béique, PDG de Electronicbox, qui a des milliers d'abonnés au Québec. «Il y aura des hausses importantes de prix. Il faudra payer jusqu'à 20 $ de plus chaque mois pour l'accès réseau des gros utilisateurs de Netflix», dit Joseph Bassili, PDG de ColbaNet, qui offre l'accès internet à environ 10 000 clients au Québec.

Le CRTC n'a pas voulu s'avancer sur l'impact de sa décision sur les prix des petits fournisseurs indépendants, traditionnellement moins cher. À titre d'exemple, un accès internet d'environ 8 Mbit/s avec une limite de 50 à 60 Go de bande passante coûte environ 44,95 $ chez Bell et Vidéotron, mais 30,95 $ chez Electronicbox et 37,95 $ chez Distributel, un autre fournisseur indépendant. «Nous ne réglementons pas les prix demandés par les fournisseurs d'accès à leurs clients», dit son président Konrad von Finckenstein.

Depuis 2000, les câblodistributeurs comme Vidéotron et Rogers avaient le droit de faire payer les fournisseurs indépendants selon leur utilisation. Bell, qui n'avait pas ce droit, l'a obtenu du CRTC l'an dernier. Une décision fortement décriée par le gouvernement Harper, qui s'opposait au principe de facturation selon le volume d'utilisation qui aurait limité en pratique la capacité de bande passante des clients.

Dans une nouvelle décision rendue cet après-midi, le CRTC a choisi de donner le choix aux grands fournisseurs d'accès internet comme Bell et Vidéotron: demander un tarif fixe par utilisateur ou un tarif variant selon la vitesse de téléchargement. Les petits fournisseurs devront déterminer à l'avance leur quantité de bande passante selon les besoins de leurs clients. «Comme principe, il faut faire payer les indépendants pour ce qu'ils consomment», dit Mirko Bibic, chef des affaires réglementaires de Bell.

Ce sont les grands conglomérats, propriétaires des réseaux, qui choisiront quel type de tarif - fixe ou variable selon la vitesse - faire payer aux fournisseurs indépendants. L'organisme réglementaire a approuvé tous les tarifs et devra donner son accord à toute modification de ceux-ci. Une façon de faire qui ne plaît pas à Quebecor. «Les tarifs sont établis d'une façon arbitraire, dit Dennis Béland, directeur principal des affaires réglementaires chez Vidéotron. Compte tenu du contexte (où les distributeurs doivent investir dans leur réseau), c'est une victoire pour ceux qui revendent un accès à un réseau à des prix artificiels.»

Bell, Rogers, Vidéotron et Cogeco devraient normalement choisir le tarif variant selon la vitesse de téléchargement (ce tarif compte un tarif fixe pour l'accès et un tarif variable selon la capacité). Bell Aliant (le service de Bell dans les provinces de l'Atlantique), Shaw et Telus voulaient plutôt conserver un seul tarif fixe par client. Pour leur clientèle d'affaires, les fournisseurs indépendants paieront uniquement un tarif fixe.

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LilDeViLs
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Re: La facturation à l'utilisation s'impose

Message par LilDeViLs »

J'ai hâte de voir ce que ça va changer pour moi qui vie en région et qui reçois internet par antenne avec un ptit fournisseur local, leur fournisseur videotron...
vitesse de Download médiocre en moyenne 1.6 Mbps
Vitesse d'upload médiocre aussi en moyenne 1.0 Mbps
Faut pas qui mouille, faut pas qui neige, faut pas qui vente sinon ont a pu de signal ... 55$ par mois... que ton internet ai planté 20 jours sur 30 dans le mois c'est 55$! Oh et c'est illimité... mais a vitesse que ca roule ont s'entend tu que... :gla:




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