Accusé d’inceste et de proxénétisme sur sa propre fille

Votre tribune, la parole est à vous! Débattez d'idées, d'opinions, de sujets chauds de l'actualité ... bref place aux discussions.
Avatar de l’utilisateur
Krysantheme
Immortel du Domaine
Messages : 15692
Inscription : dim. sept. 16, 2007 12:00 am

Re: Accusé d’inceste et de proxénétisme sur sa propre fille

Message par Krysantheme »

Ho désolé ! Je n'avait pas bien vu cette partie la ! Mon cerveau a accroché sur ca. Mais quand même ca du être un méga choc pour elle :(

Merci :)
Avatar de l’utilisateur
Rose-des-bois
Immortel du Domaine
Messages : 12974
Inscription : sam. sept. 02, 2006 12:00 am

Re: Accusé d’inceste et de proxénétisme sur sa propre fille

Message par Rose-des-bois »

Krysantheme a écrit : Ho désolé ! Je n'avait pas bien vu cette partie la ! Mon cerveau a accroché sur ca. Mais quand même ca du être un méga choc pour elle :(

Merci :)
Je dirais aussi l'horreur!
Mamie vous aime mes petits amours !!!

Oh, surtout n'éteignez pas la lumière en l'enfant!!!
Avatar de l’utilisateur
Anya
Intronisé au Panthéon
Messages : 39599
Inscription : mer. janv. 28, 2009 1:52 pm

Re: Accusé d’inceste et de proxénétisme sur sa propre fille

Message par Anya »

Autre cas cette semaine...

Méthodes d'enquête hors du commun pour parvenir à l'accuser
Il fait quatre enfants à sa fille

Première publication 13 juin 2011 à 07h24
Par Marc Pigeon
Journal de Montréal

Une terrible histoire d'inceste dans une famille où le grand-père faisait régner l'Omertà par la peur vient d'éclater au grand jour, en Montérégie : un homme a fait pas moins de quatre enfants à sa propre fille. Et la police a dû avoir recours à des méthodes extraordinaires pour percer le secret, incluant la filature et l'ADN.

Mis au parfum de soupçons, les enquêteurs de la Sûreté du Québec ont tenté de savoir. Mais ils se sont butés à une coriace loi du secret.

Même la DPJ, au fait des mêmes soupçons depuis 2009, n'a rien réussi à faire. Et on a prévenu la police : «Il y a un secret à l'intérieur de cette maison-là, et on ne le saura pas», a résumé le détective Haig Saropian, lors de son récent témoignage devant le tribunal.

C'est en janvier 2011 que des enseignants d'une école primaire que fréquentent deux des quatre enfants ont avisé la police de leurs soupçons.

Ce sont les dires des enfants eux-mêmes qui ont attiré l'attention : il était question de sévices physiques et sexuels. Mais lorsqu'on posait des questions aux enfants, ils se rétractaient, «possiblement par peur de menaces ou de représailles», a dit le policier.

Des doutes à l'école

Certains enfants avaient aussi d'étranges comportements : la plus jeune avait l'habitude de toucher les organes génitaux de ses camarades de classe.

L'un des garçons était incapable de se retenir et faisait régulièrement dans son pantalon à l'école.

Un autre a évoqué avoir surpris sa mère faire une fellation à son grand-père.

Les employés de l'école avaient des doutes sur la réelle identité de leur père, notamment parce que le nom du père ne figurait pas dans les registres scolaires.

De plus, lors de discussions à l'école, les enfants nommaient souvent le nom de l'accusé comme étant leur père, avant de se rétracter.

En collaboration avec la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ), la police a décidé de rencontrer les quatre enfants et leur mère, le 10 février dernier, pour une entrevue filmée.

Filature, ADN et profileur

On en a appris peu, lors de ces entrevues, bien que le langage non verbal en disait long. On a appris que l'accusé se livrait à des voies de fait sur les enfants.

La police a alors mis de l'avant une stratégie d'enquête rarement utilisée en pareilles enquêtes : filature, ADN, biologie.

On a suivi les quatre enfants, leur mère et le suspect, afin de récolter derrière eux gommes à mâcher, verres et contenants d'eau qui contenaient des traces de leur ADN.

C'est en analysant ces items que les autorités en ont eu la preuve irréfutable : les quatre sont les enfants biologiques de leur grand-père.

Fort de ces preuves, la police s'était préparée à l'arrêter et à l'interroger. Un profileur, un psychologue et un enquêteur ont été mis à profit. Mais l'homme n'a pas craqué.

C'est une fois rendu devant le tribunal qu'il a plié l'échine : la preuve était si irréfutable que l'homme dans la soixantaine a reconnu sa culpabilité.

Après le plaidoyer de culpabilité, la police a rencontré de nouveau sa fille, qui se serait alors mise à table.


«C'est sûr qu'[elle] a vécu beaucoup de choses dans son enfance, pour avoir peur à ce point-là de [l'accusé] », a témoigné le détective Saropian.

La Couronne étudie actuellement la possibilité de porter d'autres accusations contre le père de famille.

Violent, l'accusé distribuait des claques derrière la tête des enfants. Et comme il était le soutien financier de la famille, on hésitait à le dénoncer.

La victime de ces abus incestueux (aujourd'hui âgée dans la mi-trentaine), a refusé de dénoncer son père.

«Elle dit qu'elle a trop peur de son père si jamais elle sortait les sévices qu'elle a vécus», a témoigné le détective Saropian.

Elle craignait que même la police ne puisse la protéger.

Les policiers ont aussi compris que l'un des fils faisait taire les autres.

Comme la mère est sans emploi et que c'est l'accusé qui faisait vivre la famille, le garçon craignait de tout perdre : son grand-père et, par le fait même, leur mère ne pourraient plus subvenir aux besoins de la famille.

Par ailleurs, on apprenait aussi au tribunal que l'accusé avait un antécédent criminel des plus violent qui lui a valu une peine de cinq ans de prison.

En 1976, alors qu'il venait de vivre une rupture, il s'est présenté chez son ex-conjointe avec un fusil de chasse.

Quand la police est arrivée, il a pointé son arme au visage du policier et est parvenu à le désarmer.

Le policier a réussi à se défaire de l'emprise de l'accusé, qui lui a tiré dessus avec son fusil. L'agent a fait le mort pour avoir la vie sauve.

L'accusé a tiré des coups de feu vers la femme, qui se trouvait alors avec sa mère et un enfant, avec l'arme du policier. Elle a été atteinte à une épaule et à un poumon.

http://tvanouvelles.ca/lcn/judiciaire/a ... 72400.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Avatar de l’utilisateur
shadow
Seigneur de la Causerie
Messages : 6602
Inscription : mer. mai 06, 2009 1:25 pm

Re: Accusé d’inceste et de proxénétisme sur sa propre fille

Message par shadow »

Cette histoire me rappele celle du sordide monstre Joseph Fritzl en Australie :/
Avatar de l’utilisateur
Lison48
Seigneur de la Causerie
Messages : 8144
Inscription : mer. nov. 12, 2003 1:00 am

Re: Accusé d’inceste et de proxénétisme sur sa propre fille

Message par Lison48 »

shadow a écrit : Cette histoire me rappele celle du sordide monstre Joseph Fritzl en Australie :/
Je pense que c'est en Autriche. ;)
Lison de Gatineau
Avatar de l’utilisateur
shadow
Seigneur de la Causerie
Messages : 6602
Inscription : mer. mai 06, 2009 1:25 pm

Re: Accusé d’inceste et de proxénétisme sur sa propre fille

Message par shadow »

Lison48 a écrit : [...]


Je pense que c'est en Autriche. ;)
:jap: Tu as raison
Avatar de l’utilisateur
Anya
Intronisé au Panthéon
Messages : 39599
Inscription : mer. janv. 28, 2009 1:52 pm

Message par Anya »

Agression sexuelle
Le «bourreau de l'Ouest» reste à Pinel

Jean-Philippe Arcand
22/11/2011

Image

MONTRÉAL — Interné à l’Institut Philippe-Pinel depuis qu'il a été jugé inapte à subir son procès, le «bourreau de l’Ouest», cet homme accusé d’avoir soumis sa fille à un véritable enfer en l’agressant sexuellement à répétition et jusqu’à lui faire un enfant, devra demeurer sous la supervision des psychiatres jusqu’à nouvel ordre.

C’est ce qu’a décidé mardi la Commission d’examen des troubles mentaux (CETM), au terme d’une audience tenue à l’institut. Elle a ainsi donné suite aux conclusions de la psychiatre Kim Bédard-Charette, qui recommandait que l’homme de 45 ans soit gardé à l’intérieur des murs de l’établissement.

Selon l’experte, ce dernier souffre d’un «trouble de persécution paranoïaque très envahissant» dû à une «psychose non spécifiée», de même que des problèmes d’anxiété qui expliqueraient d’ailleurs pourquoi il est souvent apparu très nerveux et confus lors de ses présences devant le tribunal.

«Il sait qu’il y a des accusations contre lui, mais il est convaincu qu’il est victime d’un complot de la part de sa fille et de son ex-femme», a expliqué la Dre Bédard-Charette aux commissaires Dominique Audet, Joseph Anglade et Bernard Stanley-Ménard.

Elle a de plus raconté que l’accusé dit pouvoir communiquer par télépathie avec sa conjointe, aussi accusée dans cette affaire. Il prétend également que des avocats et des détectives privés travaillent pour lui à l’extérieur de Pinel. Il a aussi tendance à se mettre des bouts de papier dans les oreilles, sans que l’on sache trop pourquoi. «Je mettrais ma tête sur le billot que ses symptômes sont bien réels», a insisté la psychiatre, ajoutant avoir constaté une «importante amélioration» de son état depuis que la dose de sa médication a été augmentée.

Neuf ans d’enfer

Le bourreau, qu’on ne peut identifier, fait face à une douzaine de chefs d’accusation, notamment pour agression sexuelle, inceste, séquestration et proxénétisme. Pendant neuf longues années, soit de septembre 2001 à mars 2010, il n’aurait eu de cesse de violer sa fille Hélène (nom fictif), en plus de la battre et de la forcer à se prostituer. Celle-ci n’avait que 16 ans quand son calvaire a débuté.

Elle a finalement pu échapper aux griffes de son tortionnaire lorsqu’elle est parvenue, alors qu’elle luttait avec son père, à se jeter par la fenêtre du deuxième étage de leur résidence de Senneville. Elle est ensuite allée se réfugier chez une voisine qui a alerté les policiers.

Hélène a toutefois vu son monde s’écrouler à nouveau en apprenant qu’une analyse d’ADN avait confirmé que le père de son garçon né en 2004, qu’elle croyait avoir eu avec un jeune homme qu’elle avait brièvement fréquenté, était en fait son propre père.

Le procès du bourreau s’est amorcé en juin dernier. Mais au moment où il devait présenter sa défense, l’avocat de l’accusé, Me Yves Gratton, a demandé que son client soit évalué pour déterminer s’il est apte ou non à subir un procès.

Il avait expliqué sa demande par le comportement pour le moins erratique de l’accusé et son incapacité à communiquer adéquatement avec lui.

Théorie du complot

«Je ne suis pas malade. Je suis complètement innocent. C’est moi la victime. Je suis victime d’un complot», a pour sa part répété l’accusé mardi matin.

Celui-ci semblait d’ailleurs plutôt détendu devant la Commission. On saura plus tard qu’il avait pris des antipsychotiques environ 15 minutes avant l’audience.

Répondant avec assurance aux questions qui lui étaient posées, l’homme a indiqué que si sa fille est déménagée chez lui en 2001, c’était uniquement «pour (lui) faire des problèmes», mais qu’il ne s’en doutait pas à ce moment. Il jure du même souffle que son ex-conjointe a tenté de le faire tuer pour une raison qu’il ignore.

Signe qu’il semble malgré tout conscient de sa situation, il n’a eu aucun problème à décliner sans faute la liste des différentes accusations portées contre lui.

«Je vais être acquitté à 1000 %», a-t-il soutenu sous le regard dubitatif de la commissaire Audet, qui présidait l’audience.

Les trois commissaires n’ont délibéré que quelques minutes avant de rendre leur décision. Le «bourreau de l’Ouest» demeurera donc détenu à l’Institut Philippe-Pinel jusqu’à sa prochaine comparution devant la CETM.

Si, un jour, il devait être déclaré apte à subir son procès, ce dernier se poursuivrait devant la Cour du Québec.

http://fr.canoe.ca/infos/societe/archiv ... 63035.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Répondre

Revenir à « LA TRIBUNE »