On a surement pas la même vision.... et les mêmes bases fondamentalestennisman a écrit : Je viens de voir les entrevues de Paul Larocque avec les leaders étudiants suivie d'une autre avec la ministre Beauchamp.
J'admire les étudiants. Ils sont articulés et prêts à une véritable négociation sur des bases fondamentales. Ils sont sérieux. Cette jeunesse a quelque chose à dire. On devrait les écouter.
De son côté, la ministre leur parle comme s'ils étaient des insignifiants ... '' ils veulent envoyer leurs factures dans les poches des citoyens'' répète-t-elle quasi mécaniquement telle une marionnette téléguidée, alors que leur discours n'a rien de cette intention. Elle n'a qu'une attitude: réductrice et incompréhensive.
J'en viens à la conclusion qu'elle n' a aucun pouvoir ... C'est papa Bachand qui mène comme on l'a vu à ses côtés ce matin.
Devant une telle incapacité à gérer ce conflit, elle devrait démissionner.
fleurissimo a écrit : Désolée Panthera si je t'ai piquée.
Ça fait plusieurs posts que j'écris mais je les efface car je pense que je serai mal comprise.
Alors je dis seulement que j'approuve l'action de ces jeunes.
C'est quoi leur problème crime? La discussion et la négociation c'est prouvé, ça fait avancer les choses. Là moi j'ai l'impression d'être en face d'un groupe de bébés gâtés qui veut le beurre et l'argent du beurre et qui si il l'obtient pas, tape des pieds en faisant une grosse colère. 
lucide a écrit : [...]
On a surement pas la même vision.... et les mêmes bases fondamentales
Je vois pas du tout pourquoi elle devrait demissionner et ni une incapacité a gérer le conflit.
Avoir une position ferme sur le degel des frais de scolarité n'en fait pas une incompétente, ce serait plutot hypocrite d'amener les étudiants a une table de négociation pour leur repéter que le dégel sera maintenue.
Je ne suis pas une fan du gouvernement Charest, mais j'apprécie cette semaine qu'il se tienne debout face à ses décisions, la hausse des frais de scolarité et le registre des armes a feu.
D'ailleurs je trouve que c'est plutot les partis d'opposition qui gèrent mal cette situation. Monsieur Legault et Madame Marois qui sont eux aussi pour cette hausse patinent, tournaillent, enjolivent tentant d'aller chercher ou de ne pas perdre des votes pour les prochaines élections.
lolilou a écrit : Moi tout ce que je vois c'est que la ministre tente d'amener des solutions tout en restant sur ses positions (à mon avis l'augmentation doit se faire, à un moment donné, plus le choix) et qu'eux en face veulent rien savoir...
Si ils sont incapables de concession maintenant, j'ai pas hâte de les voir évoluer dans le marché du travail.
Si les étudiants pensent avoir le gouvernement à l'usure, ils vont vite se rendre compte que leur bataille est perdu d'avance si ils ne mettent pas de l'eau dans leur vin. Tout ce qu'ils auront réussi à la fin c'est de scrapper leur cession.
On dit que l'instruction est un investissement pour la société, est-ce que l'étudiant fait exception à cette règle ?tennisman a écrit : [...]
Pour moi les bases fondamentales, c'est de discuter de d'autres pistes de solutions afin d'éviter cette hausse brutale de 75% des droits de scolarité sur une seule génération.
Pour moi les bases fondamentales, c'est de discuter avec les représentants étudiants qui sont très au fait de ce qui se passe dans les institutions et qui ont la ferme conviction qu'on peut agir autrement. Ce n'est pas pour rien que les gens du mulieu concerné les soutiennent dans leur croisade.
Pour moi, les bases fondamentales, c'est que si on est Ministre de l'Éducation, on a le devoir de régler le conflit dans le respect des jeunes et non en tentant d'infantiliser leurs propos.
Pour moi les valeurs fondamentales, c'est de s'asseoir à une table de négociation afin de discuter véritablement avec eux afin de parvenir à une entente raisonnable pour tous ... ce qui n'a jamais été le cas depuis le début... raison pour laquelle, comme d'autres groupes, les étudiants s'étaient retirés de leur ''fausse'' consultation. Ils avaient déjà constaté l'entêtement du gouvernement à vouloir encore une fois faire payer la classe moyenne avec cette hausse injustifiée.
Quant à la saveur électoraliste, je la vois dans le clan des libéraux: ils savent depuis ledébut qu'un majorité de la population est, pour le moment, de leur côté. Avec ironie, je serais tenté de dire heureusement pour eux qu'il n'y a pas d'université à Kanesatake...
Je persite à dire que l'attitude de la ministre de l'Éducation est inadéquate. Elle laisse pourrir le conflit par son manque d'ouverture, son manque d'envergure, son absence totale de pouvoir.
Finalement si la hausse est finalement appliquée, qui sortira gagnant de cette guerilla.... Sûrement pas les familles de la classe moyenne et surtout pas les étudiants eux-mêmes à qui on vient offrir un soit-disant cadeau: les prêts annoncés seront désormais financés par les banques!!!
Mme Marois est très mal placée pour prendre le côté des étudiants... Elle a longtemps voulu dégeler les frais elle-même lorsqu'elle était ministre...lucide a écrit : [...]
On a surement pas la même vision.... et les mêmes bases fondamentales
Je vois pas du tout pourquoi elle devrait demissionner et ni une incapacité a gérer le conflit.
Avoir une position ferme sur le degel des frais de scolarité n'en fait pas une incompétente, ce serait plutot hypocrite d'amener les étudiants a une table de négociation pour leur repéter que le dégel sera maintenue.
Je ne suis pas une fan du gouvernement Charest, mais j'apprécie cette semaine qu'il se tienne debout face à ses décisions, la hausse des frais de scolarité et le registre des armes a feu.
D'ailleurs je trouve que c'est plutot les partis d'opposition qui gèrent mal cette situation. Monsieur Legault et Madame Marois qui sont eux aussi pour cette hausse patinent, tournaillent, enjolivent tentant d'aller chercher ou de ne pas perdre des votes pour les prochaines élections.
tennisman a écrit : [...]
Pour moi les bases fondamentales, c'est de discuter de d'autres pistes de solutions afin d'éviter cette hausse brutale de 75% des droits de scolarité sur une seule génération.
Pour moi les bases fondamentales, c'est de discuter avec les représentants étudiants qui sont très au fait de ce qui se passe dans les institutions et qui ont la ferme conviction qu'on peut agir autrement. Ce n'est pas pour rien que les gens du mulieu concerné les soutiennent dans leur croisade.
Pour moi, les bases fondamentales, c'est que si on est Ministre de l'Éducation, on a le devoir de régler le conflit dans le respect des jeunes et non en tentant d'infantiliser leurs propos.
Pour moi les valeurs fondamentales, c'est de s'asseoir à une table de négociation afin de discuter véritablement avec eux afin de parvenir à une entente raisonnable pour tous ... ce qui n'a jamais été le cas depuis le début... raison pour laquelle, comme d'autres groupes, les étudiants s'étaient retirés de leur ''fausse'' consultation. Ils avaient déjà constaté l'entêtement du gouvernement à vouloir encore une fois faire payer la classe moyenne avec cette hausse injustifiée.
Quant à la saveur électoraliste, je la vois dans le clan des libéraux: ils savent depuis ledébut qu'un majorité de la population est, pour le moment, de leur côté. Avec ironie, je serais tenté de dire heureusement pour eux qu'il n'y a pas d'université à Kanesatake...
Je persite à dire que l'attitude de la ministre de l'Éducation est inadéquate. Elle laisse pourrir le conflit par son manque d'ouverture, son manque d'envergure, son absence totale de pouvoir.
Finalement si la hausse est finalement appliquée, qui sortira gagnant de cette guerilla.... Sûrement pas les familles de la classe moyenne et surtout pas les étudiants eux-mêmes à qui on vient offrir un soit-disant cadeau: les prêts annoncés seront désormais financés par les banques!!!
Biche Pensive a écrit : [...]
Mme Marois est très mal placée pour prendre le côté des étudiants... Elle a longtemps voulu dégeler les frais elle-même lorsqu'elle était ministre...
Moi aussi j'apprécie que le gouvernement se tient debout et maintienne sa décision. Dans tout ce débat, je considère que tant que tout ce que les étudiants auront à amener à la table des négociations seront soit un gel des frais ou pire la gratuité scolaire, la ministre est parfaitement dans son droit de les infantiliser. De part leurs propositions enfantines et irréalistes, les étudiants se discréditent eux-mêmes, aussi articulés puissent-ils paraître.
La journée où les étudiants viendront discuter d'une hausse réaliste, balisée de façon réaliste, alors là ils auront mon support, pas avant.
erika3 a écrit : Ce problème ne passe pourtant pas sous silence de la part des étudiants, ils ont souvent dénoncé la mauvaise gestion des universités.
