Je vais laissez d'autres répondre à ma place.Fanfoi a écrit : [...]
Jusqu'à preuve du contraire, le fond de pension des employés du gouvernement est financé par les contributions que ces employées font tout au long de leur carrière. Il est vrai qu'à cause de la faiblesse de l'économie, l'argent sort plus vite qu'il rentre, mais à moins que je soit complètement dans les patates, Ni toi ni moi payons pour la retraite de Beppo. Il a payé de la la RREGOP toute sa vie et en retire maintenant les bénéfices. Comme les employés des grosses banques et autre compagnies qui ont des fonds de pension à prestation déterminées.
Pour ce qui est des conditions de travail, à part la sécurité d'emploi, et le fond de pension, mes conditions dans une multinationale que je ne nommerai pas sont de loin meilleures que celles de ma femme qui est professionnelle dans un hôpital. J'ai plus de vacances, un meilleur régime d'assurance maladie, et ainsi de suite.
Un autre exemple: Ils sont peut être tous les deux plus gâtés que quelqu'un qui est à son compte, mais un ingénieur chez SNC-Lavalin l'est encore plus qu'un ingénieur d'Hydro-Québec.
Et si on prend les avocats, ben la situations des procureurs est pas mal pire que celle des avocats au privé.

Voici le principe des régimes de pensions à prestations déterminées (PD) comme ceux offerts aux fonctionnaires. Dans un régime à PD, c’est l’employeur qui absorbe la plus grande part des risques. En effet, l’employé sait déjà quel montant (ou proportion de son salaire) il va recevoir à la retraite. C’est pour cela qu’on dit que la prestation est déterminée. Généralement, le régime classique veut que l’employé reçoive 2% de son salaire final (c’est un peu plus compliqué, mais je simplifie ici) par année de service. Vous travaillez 35 ans, on vous garantie donc 70% de votre salaire final. Les cotisations de l’employeur ne sont pas fixes, ni celles de l’employé. Elles sont déterminées par des actuaires spécialisés dans ce domaine (...). http://lesanalystes.wordpress.com/2010/ ... ionnaires/" onclick="window.open(this.href);return false;
Uniquement pour la valeur du fonds de pension à la retraite, Michel Girard en a déjà traité.
http://affaires.lapresse.ca/opinions/ch ... nnaire.php" onclick="window.open(this.href);return false;
De nombreux fonctionnaires bénéficient à l'heure actuelle d'une pension dont la valeur vaut plus de 1 million de dollars. Et même jusqu'à 2 millions. Les chiffres ci-après n'ont pour véritable motif que de démontrer à quel point le régime des REER n'arrive pas à la cheville de la pension des fonctionnaires. Pas seulement celle des fonctionnaires fédéraux. On pourrait mettre dans le même panier les régimes de retraite des fonctionnaires provinciaux, municipaux et ceux des sociétés d'État...
(...) Après une carrière au gouvernement fédéral, un fonctionnaire gagnant un salaire annuel de 150 000$ au moment de sa retraite aura droit à une rente à vie d'une valeur forfaitaire de 2,1 millions de dollars. C'est, autrement dit, la somme qu'il faut accumuler dans son REER pour pouvoir bénéficier d'une rente viagère similaire à celle que le fonctionnaire fédéral au revenu élevé aura droit grâce à son régime de retraite à prestations déterminées. (...)
S'il (le fonctionnaire) avait effectué des cotisations annuelles maximales à son REER tout au long de sa carrière, il aurait accumulé moins de 900 000$ d'actif. Comme on peut voir, il n'y aucune comparaison possible entre le REER individuel et le régime fédéral à prestations déterminées.
Que font les gouvernements quand les fonds de pension sont déficitaires? David Descoteaux répond.
http://descoteaux.argent.canoe.ca/gener ... -pensions/" onclick="window.open(this.href);return false;
Pour ce qui est des salaires des procureurs, l'écart est plutôt en faveur des procureurs salariés du secteur publique publique. Jt'invite à consulter ce lien et à refaire le même calcul que Michel Girard a expliqué plus haut: http://www.barreau.qc.ca/fr/barreau/donnees/" onclick="window.open(this.href);return false;Aujourd’hui, seul un travailleur québécois sur trois possède un régime de retraite de son employeur. Parmi eux, un sur trois profite d’un régime à prestations déterminées : peu importe si la bourse chute, ces gens reçoivent à la retraite un montant fixe, calculé en fonction de leurs meilleures années de salaire. Pour le reste de leurs jours. Qui sont ces chanceux? La presque totalité des travailleurs permanents du secteur public. Dans le privé, un travailleur sur cinq profite d’un tel régime « Cadillac ». Souvent dans les très grandes entreprises.
Ça veut dire quoi concrètement? Par exemple, si la bourse chute, ou que la ville de Ste-Tulipe gère mal son régime de retraite, le policier ou le col bleu de Ste-Tulipe peut dormir tranquille. Car s’il manque de l’argent dans la caisse, le maire de Ste-Tulipe va hausser les taxes municipales, et les citoyens paieront. Ces mêmes citoyens dont deux sur trois ne possèdent aucun régime de retraite. C’est arrivé l’an dernier à Montréal et à Québec. Les récentes hausses de taxes foncières dans ces deux villes, c’est en grande partie pour renflouer les caisses de retraite des employés municipaux.
Dans le dernier budget du gouvernement du Québec, il manque 71 milliards $ pour payer les prestations de retraite promises aux fonctionnaires. (...) Dette que devront payer, je le répète, tous les contribuables — dont deux sur trois ne possèdent aucun régime de retraite. Et la situation risque d’empirer : croissance économique plus faible dans les années à venir, vieillissement de la population et rendements faméliques des obligations risquent de creuser ces déficits. Au Québec, plusieurs régimes de retraite municipaux sont déjà déficitaires.