Raven a écrit : [...]
L'auteur n'indique pas plus d'où vient le sondage. C'était quoi, un sondage sur un forum internet avec 10 répondants? Honnêtement, c'est n'importe quoi. Plus de la moitié des personnes qui ont voté Oui se seraient trompées? C'est n'importe quoi! Il ne fallait pas avoir la tête à Papineau pendant la campagne référendaire pour savoir quel camp était indépendantiste et quel camp était fédéraliste... Un enfant de 10 ans était capable de faire la différence (et je parle par expérience).
Un sondage sur un forum internet en 1995? C'était peut-être les premiers pas de Too Close To Call?
Pour ce qui est des têtes à Papineau, c'est vrai qu'il y a toujours des électeurs qui ne font pas toujours de recherches avant de voter mais j'imagine que c'est la même chose des deux côtés et que ça fait partie des réalités de la démocratie. Concernant le sondage, j'ai trouvé ceci:
Le sondage a été réalisé par CROP entre le 9 juin et le 2 août 1999, avec un échantillon de 4 992 répondants. (...) Quand on leur lisait la question référendaire de 1995, 61 p. 100 des répondants ont dit qu’elle n’était pas claire; (...)
Le sondage a également révélé que 10 p. 100 des répondants qui voteraient Oui à la souveraineté-partenariat voteraient également Oui à une question demandant si le Québec devait demeurer une province du Canada. Parmi ces électeurs (étiquetés « électeurs ambivalents pour le Oui »), 71 p. 100 ont affirmé que si la souveraineté-partenariat était réalisée, le Québec ferait encore partie du Canada; 59 p. 100 ont dit qu’ils voulaient que le Canada devienne un pays indépendant; 75 p. 100 voteraient Oui pour forcer le Canada à faire une meilleure offre au Québec et 78 p. 100 ont dit qu’en cas de souveraineté-partenariat, les Québécois continueraient d’être des citoyens canadiens.
Voici le lien.
http://actionsouverainiste.org/document ... _C-20.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Raven, tu pourrais le mettre dans tes signets. Il y a des choses intéressantes sur cette page. On commente les erreurs commises autant par le clan du OUI que du NON. Ça pourrait être utile pour utiliser les bonnes stratégies quand le PQ va "informer" la population sur les bons côtés de la séparation.

On apprend aussi que Parizeau aurait traficoté par en arrière des alliances non divulguées, ce qui a fait que de nombreux souverainistes influents ont abandonné l'idée après le référendum.