Les élections Américaine de mit mandat
- geneviève-2
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Les élections Américaine de mit mandat
Je ne reçois pas les messages éclairs
- Juliette1981
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Re: Les élections Américaine de mit mandat
Je trouve ça dommage. Les Américains s'attendaient à quoi, au juste?? Que Barak Obama sauve le monde, règle tous les problèmes en seulement deux ans??? J'ai l'impression qu'ils l'ont tellement mis sur un piedestal qu'ils ne lui permettent pas la moindre petite erreur.geneviève-2 a écrit :Ça se présente mal pour les Démocrates Les Républicains ont beaucoup d'avance
[i]Et s'il fallait parfois laisser aller les choses, doucement, sans rien brusquer, et croire que le meilleur est encore possible, que le meilleur est à venir. :)[/i] - Les hauts et les bas de Sophie Paquin- saison 1
Re: Les élections Américaine de mit mandat
En effet, ils ont tendance à oublier que même s'il voulait apporter du changement, il a été pris avec une tonne de congressistes et sénateurs qui ne tenaient pas particulièrement à ce que les choses changent. Et ce, même à l'intérieur de son propre parti.Juliette1981 a écrit : [...]
Je trouve ça dommage. Les Américains s'attendaient à quoi, au juste?? Que Barak Obama sauve le monde, règle tous les problèmes en seulement deux ans??? J'ai l'impression qu'ils l'ont tellement mis sur un piedestal qu'ils ne lui permettent pas la moindre petite erreur.
Il reste maintenant à voir comment les Républicains qui sont en place depuis belle lurette, qui ne veulent pas nécessairement que les choses changent trop non plus, vont s'adapter aux nouveaux venus du "Tea Party" qui avaient un message de brasser la cage aux politiciens de carrière, couper dans les dépenses et les impôts.
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.anthurium.
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Re: Les élections Américaine de mit mandat
L’élection du dégoût
Le Journal de Montréal, p. 27 / Nathalie Elgrably-Lévy, 04 novembre 2010
Comme le climat politique peut changer en deux ans! À l’automne 2008, Barack Obama connaissait une fulgurante ascension. Avec un slogan accrocheur et à des discours enflammés, il a subjugué les foules et fait pleurer d’émotion des millions de personnes. Et bien qu’il n’eût encore rien accompli, il suscitait l’extase et la béatitude des médias. Il était encensé, vénéré, déifié. On voyait en lui le Sauveur de l’Amérique. Aujourd’hui, c’est l’Amérique qui se sauve de lui!
Certes, on savait que la cote de popularité d’Obama avait chuté au cours des derniers mois. Mais les résultats de l’élection de mardi, c’est plus qu’une écrasante défaite, c’est un tsunami électoral qui restera gravé dans l’histoire des États-Unis.
Les Américains ont lancé un message clair: ils sont insatisfaits, voire carrément dégoûtés, de l’administration Obama. Comment ne le seraient-ils pas?
Sur le plan de l’économie, une série de mesures ont maintenu l’Amérique dans un marasme dont elle peine à sortir. En deux ans, Washington a injecté plus de 11 000 milliards de dollars dans l’économie américaine sous forme de plans de relance, de sauvetage et d’autres mesures. On a nationalisé des secteurs de l’économie et augmenté le nombre de fonctionnaires. Avec un taux de chômage qui se maintient autour de 10% et une croissance négligeable, la seule chose qu’Obama ait réellement stimulée, c’est la dette nationale. Mais surtout, les Américains découvrent avec répugnance que cet endettement a servi à financer des projets aussi inutiles que grotesques. Entre autres, Washington a accordé des fonds pour des études sur les fourmis, la musique improvisée et la réaction des singes face à l’injustice, ainsi que pour la construction d’un trottoir menant à un fossé et l’installation de fenêtres neuves dans un centre pour visiteurs fermé depuis 2007!
Sur le plan de la politique nationale, une maladresse n’attend pas l’autre. Obama a parlé avec mépris de la Constitution des États-Unis, la «loi suprême» qui fixe notamment des limites au rôle de l’État. Il a précipité l’adoption de la réforme du système de santé sans que personne ne sache réellement ce qu’elle contient. De plus, au lieu de tenir des propos rassembleurs, Obama y est souvent allé de déclarations ayant pour effet de diviser la population et d’affaiblir l’identité nationale. Notamment, lors d’une entrevue récente pour une station de radio hispanophone, il a invité les auditeurs à voter de manière à «punir nos ennemis et récompenser nos amis».
Sur le plan de la diplomatie et de la géopolitique, Obama a enchaîné les offenses et les gestes incompréhensibles. Au début de sa présidence, il s’est confondu en excuses pour les faits et gestes posés par le pays qu’il est censé défendre. Il a renvoyé à Londres le buste de Churchill que Tony Blair avait offert aux États-Unis, il s’est laissé narguer par l’Iran sur la question nucléaire et il a choisi la date anniversaire de l’invasion soviétique de la Pologne pour annoncer à cette dernière l’abandon du projet de bouclier antimissile.
Les Américains voulaient un rédempteur, ils ont élu un imposteur. Ils voulaient sauver leur économie, leur président l’a mutilée. Ils voulaient se sortir de la crise, Washington les y a enfoncés. L’élection de mardi représentait bien plus qu’un bras de fer entre les partis démocrate et républicain. C’était un affrontement entre l’idéologie socialiste et les valeurs américaines, entre la tyrannie et la liberté. C’était l’expression d’un écœurement total face aux politiques de Washington. Le peuple américain a parlé. L’administration Obama a-t-elle compris le message?
Nathalie Elgrably-Lévy est économiste senior à l'Institut économique de Montréal.
* Cette chronique a aussi été publiée dans Le Journal de Québec.
Le Journal de Montréal, p. 27 / Nathalie Elgrably-Lévy, 04 novembre 2010
Comme le climat politique peut changer en deux ans! À l’automne 2008, Barack Obama connaissait une fulgurante ascension. Avec un slogan accrocheur et à des discours enflammés, il a subjugué les foules et fait pleurer d’émotion des millions de personnes. Et bien qu’il n’eût encore rien accompli, il suscitait l’extase et la béatitude des médias. Il était encensé, vénéré, déifié. On voyait en lui le Sauveur de l’Amérique. Aujourd’hui, c’est l’Amérique qui se sauve de lui!
Certes, on savait que la cote de popularité d’Obama avait chuté au cours des derniers mois. Mais les résultats de l’élection de mardi, c’est plus qu’une écrasante défaite, c’est un tsunami électoral qui restera gravé dans l’histoire des États-Unis.
Les Américains ont lancé un message clair: ils sont insatisfaits, voire carrément dégoûtés, de l’administration Obama. Comment ne le seraient-ils pas?
Sur le plan de l’économie, une série de mesures ont maintenu l’Amérique dans un marasme dont elle peine à sortir. En deux ans, Washington a injecté plus de 11 000 milliards de dollars dans l’économie américaine sous forme de plans de relance, de sauvetage et d’autres mesures. On a nationalisé des secteurs de l’économie et augmenté le nombre de fonctionnaires. Avec un taux de chômage qui se maintient autour de 10% et une croissance négligeable, la seule chose qu’Obama ait réellement stimulée, c’est la dette nationale. Mais surtout, les Américains découvrent avec répugnance que cet endettement a servi à financer des projets aussi inutiles que grotesques. Entre autres, Washington a accordé des fonds pour des études sur les fourmis, la musique improvisée et la réaction des singes face à l’injustice, ainsi que pour la construction d’un trottoir menant à un fossé et l’installation de fenêtres neuves dans un centre pour visiteurs fermé depuis 2007!
Sur le plan de la politique nationale, une maladresse n’attend pas l’autre. Obama a parlé avec mépris de la Constitution des États-Unis, la «loi suprême» qui fixe notamment des limites au rôle de l’État. Il a précipité l’adoption de la réforme du système de santé sans que personne ne sache réellement ce qu’elle contient. De plus, au lieu de tenir des propos rassembleurs, Obama y est souvent allé de déclarations ayant pour effet de diviser la population et d’affaiblir l’identité nationale. Notamment, lors d’une entrevue récente pour une station de radio hispanophone, il a invité les auditeurs à voter de manière à «punir nos ennemis et récompenser nos amis».
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* Cette chronique a aussi été publiée dans Le Journal de Québec.
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Re: Les élections Américaine de mit mandat
Ça risque d'être très intéressant. Je pense que ça va brasser. Les gens qui sont élu depuis très longtemps vont devoir changer, se réveiller et voir autrement les choses. Autant chez les républicain que chez les démocrates. Les derniers gouvernements Américains ont été de plus en plus interventionnistes et le peuple n'a pas trop aimé. Avec les tea party ils ont montrés qu'ils veulent retourner au source.Fanfoi a écrit : [...]
En effet, ils ont tendance à oublier que même s'il voulait apporter du changement, il a été pris avec une tonne de congressistes et sénateurs qui ne tenaient pas particulièrement à ce que les choses changent. Et ce, même à l'intérieur de son propre parti.
Il reste maintenant à voir comment les Républicains qui sont en place depuis belle lurette, qui ne veulent pas nécessairement que les choses changent trop non plus, vont s'adapter aux nouveaux venus du "Tea Party" qui avaient un message de brasser la cage aux politiciens de carrière, couper dans les dépenses et les impôts.
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Re: Les élections Américaine de mit mandat
.anthurium. a écrit : [...]
Ça risque d'être très intéressant. Je pense que ça va brasser. Les gens qui sont élu depuis très longtemps vont devoir changer, se réveiller et voir autrement les choses. Autant chez les républicain que chez les démocrates. Les derniers gouvernements Américains ont été de plus en plus interventionnistes et le peuple n'a pas trop aimé. Avec les tea party ils ont montrés qu'ils veulent retourner au source.
Ben oui les sources : un fusil dans chaque main, des créationnistes pour falsifier l'Histoire, l'industrie qui pollue et qui appauvrie tout un chacun........méchante belle source
Re: Les élections Américaine de mit mandat
Je cite anthurium, mais c'est contre Mme Elgraby-Levy que j'en ai. Elle essaye de ré-écritre l'histoire pour que ça concorde avec sa vision des choses...
Deuxièmement, le financement pour la plupart de ces projets ont été rajoutés par les sénateurs et congressistes à divers autres projets de lois pour rapporter de l'argent à leur comtés respectifs. Bien que cette pratique soit déplorable, il n'y a rien de nouveau sous le soleil.
Pour ce qui est de la Pologne, c'est sûr que la date n'était peut-être pas la meilleure, mais dans la vue d'ensemble, mettre les Polonais en colère parce qu'on annule un projet coûteux dont personne ne croit à la réussite, ou mettre la Russie en colère parce qu'on prévoit mettre ce projet en place à leur porte, la majorité des gens considèrent que c'était la bonne décision à prendre. Les seuls qui sont contre, sont ceux qui ont encore peur des méchants communistes, et ceux qui feraient la piasse avec un retour de la Guerre Froide.
Pas tant que ça. Le sénat reste tout de même à majorité démocrate. Et même si la chambre des représentants a changé de couleur, il faut noter que 95% des démocrates "libéraux" ont été réélus. Ceux qui ont mangé la claque, ce sont les "Blue Dogs", c'est à dire des représentants démocrates qui penchaient vers la droite pour s'attirer des votes parce que la majorité dans leur état est conservatrice..anthurium. a écrit : L’élection du dégoût
Le Journal de Montréal, p. 27 / Nathalie Elgrably-Lévy, 04 novembre 2010
Comme le climat politique peut changer en deux ans! À l’automne 2008, Barack Obama connaissait une fulgurante ascension. Avec un slogan accrocheur et à des discours enflammés, il a subjugué les foules et fait pleurer d’émotion des millions de personnes. Et bien qu’il n’eût encore rien accompli, il suscitait l’extase et la béatitude des médias. Il était encensé, vénéré, déifié. On voyait en lui le Sauveur de l’Amérique. Aujourd’hui, c’est l’Amérique qui se sauve de lui!
Certes, on savait que la cote de popularité d’Obama avait chuté au cours des derniers mois. Mais les résultats de l’élection de mardi, c’est plus qu’une écrasante défaite, c’est un tsunami électoral qui restera gravé dans l’histoire des États-Unis.
Ils ont aussi lancé le message clair qu'ils étaient insatisfaits de "l'establishment" Républicain en votant en masse pour des candidats dits du "Tea Party" lors des primaires..anthurium. a écrit : Les Américains ont lancé un message clair: ils sont insatisfaits, voire carrément dégoûtés, de l’administration Obama. Comment ne le seraient-ils pas?
Ben oui... Blâmons Obama parce qu'il n'est pas capable de se sortir de la schnoutte dans laquelle les Républicains avaient mis l'économie américaine!.anthurium. a écrit : Sur le plan de l’économie, une série de mesures ont maintenu l’Amérique dans un marasme dont elle peine à sortir.
Pour une économiste, elle a de la grosse misère avec les mathématiques. Premièrement, le chiffre de 11 000 milliards c'est (a) soit le budget "normal" des États-Unis pour deux ans... qui n'est pas vraiment plus élevé que celui des années précédentes, sauf que cette fois-ci, il tient compte de la guerre en Iraq et en Afghanistan, ou bien (b) une prévision sur 10 ans des coûts que la relance économique va coûter..anthurium. a écrit : En deux ans, Washington a injecté plus de 11 000 milliards de dollars dans l’économie américaine sous forme de plans de relance, de sauvetage et d’autres mesures.
Lesquels? J'ai beau chercher, je ne trouve pas. La dernière nationalisation remonte à 2001, quant le gouvernement avait décider de créer la TSA pour remplacer les agences de sécurités privées dans les aéroports, suites aux attentats du 11 septembre..anthurium. a écrit : On a nationalisé des secteurs de l’économie et augmenté le nombre de fonctionnaires.
Ce n'est tout de même pas de la faute d'Obama si les travailleurs malaisiens sont payés moins chers que les américains et que les entreprises préfèrent envoyer le travail à l'étranger..anthurium. a écrit : Avec un taux de chômage qui se maintient autour de 10% et une croissance négligeable, la seule chose qu’Obama ait réellement stimulée, c’est la dette nationale. Mais surtout, les Américains découvrent avec répugnance que cet endettement a servi à financer des projets aussi inutiles que grotesques. Entre autres, Washington a accordé des fonds pour des études sur les fourmis, la musique improvisée et la réaction des singes face à l’injustice, ainsi que pour la construction d’un trottoir menant à un fossé et l’installation de fenêtres neuves dans un centre pour visiteurs fermé depuis 2007!
Deuxièmement, le financement pour la plupart de ces projets ont été rajoutés par les sénateurs et congressistes à divers autres projets de lois pour rapporter de l'argent à leur comtés respectifs. Bien que cette pratique soit déplorable, il n'y a rien de nouveau sous le soleil.
Ah oui, quand ça? Est-ce que mme Elgraby-Lévy s'offusquait autant quant George W. Bush avait qualifié la constitution d'un simple bout de papier (It's just a God damned piece of paper)?.anthurium. a écrit : Sur le plan de la politique nationale, une maladresse n’attend pas l’autre. Obama a parlé avec mépris de la Constitution des États-Unis, la «loi suprême» qui fixe notamment des limites au rôle de l’État.
Ils ont mis un an à débattre du projet de loi et les diverses versions ont été disponible sur Internet pendant tout ce temps. Si quelqu'un ne savait pas vraiment ce que le projet de loi ne contenait c'est parce qu'ils n'ont pas voulu se renseigner et qu'ils ont préféré écouter les détracteurs du projet qui répétaient mensonge après mensonge dans le but de faire peur à la population..anthurium. a écrit : Il a précipité l’adoption de la réforme du système de santé sans que personne ne sache réellement ce qu’elle contient.
Et les Républicains tenaient des propos rassembleurs, eux? Quand ils ne traitaient pas carréments les hispaniques d'immigrants illégaux, ils faisaient passer des messages en onde leur demander de ne pas aller voter et de rester chez eux. Et que dire du leader des Républicains au Sénat qui a déclaré qu'il se fichait de ce que les projets de lois des Démocrates contenaient, leur plan était de voter contre. Pa très rassembleur, ça, comme politique..anthurium. a écrit : De plus, au lieu de tenir des propos rassembleurs, Obama y est souvent allé de déclarations ayant pour effet de diviser la population et d’affaiblir l’identité nationale. Notamment, lors d’une entrevue récente pour une station de radio hispanophone, il a invité les auditeurs à voter de manière à «punir nos ennemis et récompenser nos amis».
Ben oui. C'est ça être un adulte! Il faut des fois admettre qu'on a fait une erreur. La politique du my country right, or wrong n'est pas très efficace en diplomacie internationale..anthurium. a écrit : Sur le plan de la diplomatie et de la géopolitique, Obama a enchaîné les offenses et les gestes incompréhensibles. Au début de sa présidence, il s’est confondu en excuses pour les faits et gestes posés par le pays qu’il est censé défendre.
Pas "offert". Prêté..anthurium. a écrit : Il a renvoyé à Londres le buste de Churchill que Tony Blair avaitoffertaux États-Unis,
Je ne suis pas sûr que de lancer les Étas-Unis dans une troisième guerre aurait été une meilleure alternative... si ça chicotte Israël tant que ça que leus voisins aient la bombe atomique, ils n'ont qu'à s'en occuper eux-même!.anthurium. a écrit : il s’est laissé narguer par l’Iran sur la question nucléaire et il a choisi la date anniversaire de l’invasion soviétique de la Pologne pour annoncer à cette dernière l’abandon du projet de bouclier antimissile.
Pour ce qui est de la Pologne, c'est sûr que la date n'était peut-être pas la meilleure, mais dans la vue d'ensemble, mettre les Polonais en colère parce qu'on annule un projet coûteux dont personne ne croit à la réussite, ou mettre la Russie en colère parce qu'on prévoit mettre ce projet en place à leur porte, la majorité des gens considèrent que c'était la bonne décision à prendre. Les seuls qui sont contre, sont ceux qui ont encore peur des méchants communistes, et ceux qui feraient la piasse avec un retour de la Guerre Froide.
.anthurium. a écrit : Les Américains voulaient un rédempteur, ils ont élu un imposteur. Ils voulaient sauver leur économie, leur président l’a mutilée. Ils voulaient se sortir de la crise, Washington les y a enfoncés. L’élection de mardi représentait bien plus qu’un bras de fer entre les partis démocrate et républicain. C’était un affrontement entre l’idéologie socialiste et les valeurs américaines, entre la tyrannie et la liberté. C’était l’expression d’un écœurement total face aux politiques de Washington. Le peuple américain a parlé. L’administration Obama a-t-elle compris le message?
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Re: Les élections Américaine de mit mandat
Ce n'est pas à ça que je pensais, mais plus du côté libertées individuelles avec un état réduit.tuberale a écrit : [...]
Ben oui les sources : un fusil dans chaque main, des créationnistes pour falsifier l'Histoire, l'industrie qui pollue et qui appauvrie tout un chacun........méchante belle sourceÀ quand le retour du KKK et des bûchers de Salem pour les récalcitrants..?
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Re: Les élections Américaine de mit mandat
Le gros problème c'est que bien que les Tea-partyistes disent être en faveur des libertés individuelles, en fait la majorité veulent interdire le mariage gai, ramener la religion (Chrétienne, évidemment!) dans les écoles, interdire l'avortement, etc....anthurium. a écrit : [...]
Ce n'est pas à ça que je pensais, mais plus du côté libertées individuelles avec un état réduit.
Et les coupures qu'ils proposent dans le budget du gouvernement fédéral sont soient ridiculement petites (ex: abolition des programmes d'éducation sexuelles), ou des programmes qui devront en majorité être repris par les etats (coupure dans l'éducation, la justice, l'inspection des aliments), ce qui fait que le citoyen moyen n'aura pas de baisse d'impôt significative en bout de ligne, et une qualité de vie qui se déteriore.
Si les USA voulaient vraiment réduire leur dette et la charge fiscale de leurs citoyens, ils devraient couper dans le budget de la défense et passer à un système de santé universel, et ça... il n'y a pas un Républicain (et pas beaucoup de Démocrates) qui est prêt à le faire. Ce n'est pas en coupant un million par ci et par là qu'ils vont y arriver.
Dernière modification par Fanfoi le ven. nov. 05, 2010 12:27 pm, modifié 1 fois.
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Re: Les élections Américaine de mit mandat
.anthurium. a écrit : [...]
Ce n'est pas à ça que je pensais, mais plus du côté libertées individuelles avec un état réduit.
Un ne va pas sans l'autre : comment parler de libertés individuelles du point de vue économique et du même coup être contre le droit des femmes à l'avortement ou le mariage des gais ou encore détruire l,existence de Darwin dans les livres d'histoire????? ou tu prônes la liberté ou tu ne la prônes pas