Trois cadavres découverts à Sainte-Florence

[Anya]

Gaspésie
Trois cadavres découverts à Sainte-Florence
Kathryne Lamontagne
24/04/2011 13h42 - Mise à jour 24/04/2011 14h11



SAINTE-FLORENCE - Tout porte à croire qu’un jeune homme d’une vingtaine d’années, résident de la Vallée de la Matapédia, en Gaspésie, aurait tué ses grands-parents de façon violente avant de retourner son arme contre lui.

Peu de détails expliquent ce qui aurait pu pousser le jeune homme à commettre un tel acte. Selon nos informations, l’homme aurait abattu son grand-père et sa grand-mère à l’aide d’une arme à feu, avant de se suicider.

C’est un randonneur qui circulait, en raquette, qui a retrouvé une première victime, le grand-père, samedi après-midi, dans un boisé de la municipalité de Sainte-Florence, situé non loin du 1er rang. Le témoin a immédiatement averti les policiers.

Les enquêteurs des Crimes contre la personne et le Service d’identité judiciaire se sont alors rendus sur les lieux. L’enquête les a menés à la découverte d’un second corps, dimanche matin, à l’intérieur d’une résidence située au 66 rue Beaurivage.

«Il s’agit d’un homme dans la vingtaine. Probablement le petit-fils du premier», a avancé Richard Gagné, porte-parole pour la Sûreté du Québec.

Les policiers se sont alors mis à la recherche de l’épouse du grand-père, qui manquait à l’appel. La dame a finalement été découverte, sans vie, près d’un ruisseau, en début d’après-midi.

Selon le policier, les trois individus seraient décédés de façon violente, possiblement au cours des derniers jours. Impossible toutefois de fixer un moment précis, à l’heure actuelle.

Le policier a confirmé que l’un d’entre eux aurait visiblement assassiné les deux autres, avant de s’enlever la vie. Il refuse toutefois de confirmer que les meurtres reviennent au jeune homme. «Qui a tué qui? On ne le sait pas à l’instant», a-t-il ajouté.

Selon nos sources, une arme aurait été retrouvée non loin de l’un des trois cadavres. Les corps seront menés dans un laboratoire de Montréal, où une autopsie devrait avoir lieu, sous peu.

L’enquête se poursuit.

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[Anya]

La mère de Jonathan Beauchemin vient de passer à l'émission de Claude Poirier et son fils avait laissé une lettre avant de s'enlever la vie à la maison de ses grands-parents. D'après le contenu de cette lettre, Jonathan aurait vu son grand-père tuer sa grand-mère, il dit aussi que son grand-père était violent (verbalement et psychologiquement) avec sa grand-mère. Après les faits, le petit-fils aurait tué son grand-père et il s'aurait enlevé la vie rendu à la maison de ses grands-parents. Bien triste histoire...

[Anya]

Sainte-Florence
Le grand-père aurait tué son épouse
Agence QMI
25/04/2011 10h43

MONTRÉAL – Le jeune homme de 24 ans qui s’est enlevé la vie et dont les corps de ses grands-parents ont été retrouvés en fin de semaine à Sainte-Florence, dans le Bas-Saint-Laurent, pourrait avoir tué son grand-père pour se venger, après que ce dernier eut peut-être assassiné sa conjointe.

C’est du moins ce que Jonathan Beauchemin aurait laissé entendre dans une lettre qu’il a laissée à l’intention de sa mère.

« J’ai lu la lettre, c’était marqué : mon grand-père est un colon, il a amené ma grand-mère de force, je l’ai vu la tuer », a raconté lundi la mère de Jonathan, Guylaine Allard, à Claude Poirier, au « Vrai négociateur », à LCN.

Un homme dépressif

Gérald Allard, 68 ans, souffrait de problèmes dépressifs, selon sa fille. « Il y a cinq ans, mon frère s’est tiré. Depuis ce temps-là, mon père faisait comme un genre de dépression. Il était violent avec ma mère, mentalement », a fait savoir Mme Allard.

Cette dernière ne croit pas d’ailleurs pas que son fils ait pu tuer sa grand-mère, Andrée Loiselle, 71 ans. « Je trouve ça dur que des gens osent dire que mon fils a tué ses grands-parents, parce que Jonathan adorait sa grand-mère, il aimait aussi son grand-père, a-t-elle affirmé. Je ne veux pas l’accuser de meurtre, mais si Jonathan a vu son grand-père tuer sa grand-mère, je sais qu’il peut l’avoir tué. Mais jamais, jamais il n’aurait tué sa grand-mère, il l’aimait trop, c’était comme sa deuxième mère. »

Un garçon calme

Guylaine Allard a parlé de son fils comme un garçon « qui était tout le temps poli, pas brusque. C’était un bon garçon », a dit la mère, visiblement sous le choc. « Il a déjà eu des problèmes de drogues, mais il s’était fait traiter, il avait récemment passé un test de dépistage pour un emploi et il n’avait aucune trace de drogues », a-t-elle ajouté.

Si le contenu de la lettre laissée par Jonathan Beauchemin s’avère exact, il viendrait contredire l’hypothèse du double meurtre suivi d’un suicide que privilégie présentement la Sûreté du Québec.

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[Anya]

Publié le 25 avril 2011 à 13h24 | Mis à jour à 14h28
Drame familial en Gaspésie: la SQ enquête



Catherine Handfield
La Presse

Malgré les doutes émis par la mère, la Sûreté du Québec maintient l'hypothèse du double meurtre suivi d'un suicide pour expliquer le drame familial survenu ce week-end à Sainte-Florence, dans la vallée de la Matapédia.

Samedi, les corps de Jonathan Beauchemin, 24 ans, et de son grand-père Gérard Allard, 68 ans, ont été découverts à Sainte-Florence, un village situé à 30 kilomètres au nord d'Amqui, en Gaspésie. Le lendemain, les policiers ont trouvé le corps de la grand-mère, Andrée Loiselle, 71 ans.

Selon l'hypothèse principale de la Sûreté du Québec, le jeune homme aurait tué ses grands-parents avant de mettre fin à ses jours, dans la nuit de vendredi à samedi.

En entrevue avec le chroniqueur judiciaire Claude Poirier, lundi matin, la mère de Jonathan Beauchemin, Guylaine Allard, a laissé planer des doutes sur l'hypothèse de la police en évoquant le contenu d'une lettre de suicide laissée par son fils.

Jonathan Beauchemin y aurait écrit que son grand-père a d'abord tué sa grand-mère. Il soutiendrait avoir ensuite tué son grand-père pour venger sa grand-mère.

«J'ai lu la lettre, c'était marqué: "Mon grand-père est un colon, il a amené ma grand-mère de force, je l'ai vu la tuer"», a raconté Guylaine Allard sur les ondes de LCN.

Selon Mme Allard, son père était dépressif depuis le suicide de son fils, il y a cinq ans. À ses yeux, Jonathan Beauchemin «adorait» sa grand-mère et ne peut l'avoir tuée. «Il l'aimait trop, c'était comme sa deuxième mère», a-t-elle confié.

Le porte-parole de la Sûreté du Québec, Claude Ross, confirme que Jonathan Beauchemin a laissé une lettre, mais préfère ne pas dévoiler son contenu pour ne pas nuire à l'enquête.

«On peut comprendre l'état dans lequel la mère se trouve, mais malgré ce qu'elle a dit ce matin, notre hypothèse demeure la plus plausible», a-t-il indiqué, en précisant que les enquêteurs n'écartaient pas totalement les autres hypothèses.

Les expertises effectuées sur les scènes de crime et les différents témoignages soutiennent la thèse du double meurtre suivi d'un suicide, selon le sergent Ross. L'autopsie qui sera pratiquée sur les corps des victimes permettra d'en apprendre plus sur les circonstances du drame familial.

Des membres de la famille demeurent également sceptiques envers le contenu de la lettre laissée par Jonathan Beauchemin. «Il va falloir attendre des éclaircissements, parce qu'on n'y croit pas tout», a dit l'oncle du grand-père, René Allard.

Selon lui, Jonathan Beauchemin, qui restait chez ses grands-parents, avait des problèmes de consommation de drogues. «On connaît les antécédents du jeune; il avait tendance à mentir et à manipuler les autres, a dit René Allard. Ses grands-parents l'ont câliné comme le Bon Dieu, mais lui, il demandait de l'argent.»

C'est un passant qui a découvert le corps du grand-père samedi après-midi dans un lot du rang 1, à Sainte-Florence. Il portait des marques de violence à la tête. En soirée, les policiers ont trouvé le corps du petit-fils dans la résidence de ses grands-parents, rue Beaurivage Nord. Il était atteint de projectiles. Dimanche matin, le corps sans vie de la grand-mère a été découvert à proximité d'un ruisseau près de la route 132. Elle était aussi blessée à la tête.

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